Le Pdci devra affronter pour ce faire son ex-allié, le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir. Selon M. Bédié, chef de ce parti, le parti unifié Rhdp est « nain » à côté de sa formation et n’arrive pas à sa ceinture.
M. Bédié a dénoncé des « abus de déstabilisation des partis politiques » et une « justice aux ordres » en allusion à la condamnation de son vice-président Jacques Mangoua, écroué pour détention illégale de munitions, tout en invitant les militants à se réveiller « pour dire non à cette dictature rampante ».
A ce meeting, le Front populaire ivoirien (FPI), était représenté par Assoa Adou, son secrétaire général. Àu nom de M. Gbagbo, il a salué cette « trajectoire de la paix tracée » par M. Bédié, en instituant la plateforme de l’opposition pour la réconciliation de la Côte d'Ivoire.
« Tous ceux qui hésitent à nous rejoindre, je les invite à la faire » afin de construire le pays de la vraie fraternité, a-t-il lancé. Pour lui, la « mobilisation est urgente pour la libération de la Côte d'Ivoire ».
Pour sa part, le président de Rassemblement pour la Côte d'Ivoire (Raci, opposition), Soro Kagnigui, un parti proche de Guillaume Soro, a laissé entendre que sa formation a sa part de responsabilité dans l’histoire de la Côte d'Ivoire et de façon responsable l’accepte, l’assume de demande « pardon ».
« Nous demandons pardon aux Ivoiriens et aux Ivoiriennes, nous demandons pardon à papa Henri Konan Bédié, nous demandons pardon à papa Laurent Gbagbo », fondateur du FPI, actuellement à Bruxelles, en attente du dénouement de son procès à la Cour pénale internationale (CPI), a-t-il dit.
La Commission centrale de la CEI a été mise en place. Les membres, au nombre de 15 qui ont prêté serment, ont déjà pris fonction après l’élection du président de cette institution en charge d’organiser les élections en Côte d'Ivoire.
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