En Côte d’Ivoire, la condamnation de Mamadou Traoré et Kando Soumahoro, deux cadres de Générations et Peuples Solidaires (GPS) a fait réagir le PPA-CI. Dans un communiqué, le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo a dénoncé une instrumentalisation de la justice par le régime de Ouattara.
Au lendemain de la condamnation de Kando Soumahoro, le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), formation politique de Laurent Gbagbo est monté au créneau. Dans un communiqué publié ce jeudi 22 août, le parti estime que ces deux « condamnations ne sont ni plus ni moins que des atteintes graves aux libertés d’opinion et d’expression » à quelques mois de la présidentielle de 2025.
À cet effet, le PAA-CI « dénonce avec force, cette instrumentalisation outrancière et honteuse de la justice à des fins d’intimidations et de brimade de l’opposition politique ». Condamnant des « pratiques dictatoriales du régime du RHDP« , le parti d’opposition invite le gouvernement à mettre fin à ces méthodes rétrogrades de musellement et appelle à la libération immédiate des deux cadres de GPS.
Pour rappel, Mamadou Traoré a été condamné à deux ans de prison. Son camarade Kando Soumahoro, ancien député, a écopé de trois ans de prison dont deux ferme. Il est accusé de troubles à l’ordre public après avoir participé au nom de GPS (dissous par la justice en 2021), à une réunion de l’opposition appelant à une reforme du système électoral.
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