Le président du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples ( Cojep), Charles Blé Goudé a appelé vendredi à Abidjan, l'État de Côte d’Ivoire à la suppression de " certaines institutions budgetivores pourtant non essentielles " dénonçant " un embouteillage institutionnel " dans le pays.
" (...) Je propose la suppression de certaines institutions budgetivores pourtant non essentielles. Nous devons gouvernerpar priorité. Je veux parler ici du Sénat de Côte d'Ivoire qui peut être important, mais il n'est pas prioritaire pour un pays comme le notre. Par an, le sénat coûte à notre pays et aux poches des ivoiriens 11 milliards FCFA . La Vice-présidence de la République, pour moi, n'a pas son sens là où il y a un président de la République, là où il y a un premier ministre, là où il y a un haut représentant du président de la République. Je considère cela comme un embouteillage institutionnel qu'il fait décongestionner pour apporter un peu de souffle aux caisses de notre État", a déploré Charles Blé Goudé dans un message de nouvel an à ses compatriotes.
Poursuivant, le président du Cojep dit " être frustré " de constater qu'en cette période de cherté de la vie, " certains portent des bretelles parce que trop rassasiés et il est demandé au peuple de serrer la ceinture".
" Ensuite le médiateur de la République qui coûte 5 milliards 400 millions FCFA à l'État de Côte d’Ivoire. Je pense qu'on peut s'en passer. Il y a aussi récemment la nomination d'un haut représentant du président de la République.. Et aussi, des ministres gouverneur là où il y a des préfets, des sous préfets, des maires et des présidents de régions. Je pense que pour la vie chère, l'État peut aussi donner l'exemple en suprrimant toutes ces institutions que je viens de citer", a souhaité l'ancien co-détenu de Laurent Gbagbo.
Auparavant, M. Blé a plaidé auprès du chef de l'exécutif ivoirien afin prenne une loi d'amnistie générale qui prendra en compte le cas des prisonniers civils et militaires des crises liées aux élections de 2011 et 2020.
Par ailleurs, il a aussi plaidé pour sa réinscription ainsi que celle de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo sur la liste électorale ivoirienne.
L'ex-patron des " Jeunes Patriotes " a aussi appelé au retour en Côte d'Ivoire " par la voie du dialogue " de l'ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro.
" J'appelle ici et maintenant à une impérieuse réforme de la Commission électorale indépendante ( CEI) en profondeur. Je propose que la désignation du président de la CEI et de ses proches collaborateurs se fasse par appel à candidatures", a, en outre, proposé le président du Cojep.
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