
Le président et le chef du gouvernement Patrick Achi avaient été informés des accusations visant leur ministre de la Réconciliation, avant que la plainte pour viol ne soit déposée. Pour l’instant, ils ont décidé de ne pas lui retirer leur confiance.
Au sein du gouvernement, Téné Birahima Ouattara, a été le premier à être informé de l’affaire. Le ministre de la Défense et frère du président Alassane Ouattara a mandaté le directeur général de la police, Youssouf Kouyaté, pour faire la lumière sur ce dossier. Si la plainte pour viol contre Kouadio Konan Bertin (KKB) a été déposée en début de semaine, cela fait en effet plusieurs jours que l’exécutif est au courant des accusations qui pèsent contre le ministre de la Réconciliation.
Convocation
Une chanteuse camerounaise, Sophie Dencia, installée en Côte d’Ivoire, accuse l’ancien cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’avoir contrainte à se rendre à Divo, dans le centre du pays, en avril dernier, et de l’avoir violée. Jusqu’à la semaine dernière, KKB et ses conseils ont tenté de négocier avec elle.
Ils lui auraient proposé, selon elle, 20 millions de franc CFA pour qu’elle ne dépose pas plainte mais celle-ci aurait réclamé, selon la partie adverse, 250 millions. « Du chantage », selon l’accusé. Ce dernier a, selon son entourage, déposé plainte pour « escroquerie » et « diffamation. »
Le 28 septembre, alors que la plainte avait été déposée et que l’affaire était sur le point de devenir publique, Alassane Ouattara et le Premier ministre Patrick Achi, ont chacun convoqué le ministre de la Réconciliation. Après avoir entendu sa version des faits, ils ont, pour l’heure, décidé de ne pas l’exclure du gouvernement.
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