Ce nouvel organe mis en place en début de semaine est chargé de réfléchir à une nouvelle stratégie politique pour la formation historique et de le moderniser.
Après des échecs politiques successifs, de plus en plus de voix critiques s’élèvent au sein de l’ancien parti unique.
Sa direction est de plus en plus contestée, notamment le secrétaire exécutif, considéré comme le numéro deux du PDCI, Maurice Kakou Guikahué, qui ne fait pas partie de ce comité politique.
« Un comité politique pour réformer et moderniser le parti », c’est ainsi que Djedry N’Goran, directeur de l’administration du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, définit la nouvelle instance politique installée par Henri Konan Bédié. Lors du 75e anniversaire de la plus vieille formation politique de Côte d’Ivoire, le «« Sphinx de Daoukro »» avait reconnu la nécessité de remodeler le parti, suite aux revers électoraux de la présidentielle d’octobre et des législatives du mois dernier.
Mais impossible de ne pas constater l’absence de Maurice Kakou Guikahué, considéré comme le numéro deux du parti. Le secrétaire exécutif est très bousculé en interne, notamment par la section jeunesse du PDCI. S’il ne fait pas partie de la coordination générale du comité, Maurice Kakou Guikahué en assure le suivi en tant que conseiller spécial du président Bédié.
Malgré tout, les militants les plus critiques interprètent cette décision comme une sanction pour la figure politique.
Ce que conteste le membre de cabinet Djedry N’Goran, qui parle plutôt « d’un appel à d’autres intelligences afin de renforcer la contribution des cadres du parti ».
Une position également défendue par Guy Tressia.
Le conseiller en communication de Maurice Kakou Guikahué atteste que le secrétaire exécutif sert de bouc émissaire pour ses détracteurs, qui n’oseraient pas s’attaquer directement au grand chef Henri Konan Bédié.
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