Ces dernières, initialement prévues au mois de décembre, devraient être reportées de plusieurs mois, pour avoir lieu dans le courant du premier trimestre, a indiqué Alassane Ouattara, il y a deux semaines.
Ce lundi 30 novembre, à Abidjan, le directeur du RHDP Adama Bictogo, recevait les responsables régionaux et départementaux du parti pour les mettre en ordre de marche.
Aux cadres régionaux et départementaux du RHDP, Adama Bictogo a donné deux mots d’ordre : exprimer compassion et soutien aux victimes de violences et surtout, préparer les législatives.
« Les mois à venir seront pour nous des mois pendant lesquels le RHDP devra occuper l’ensemble du territoire pour traduire la majorité telle que nous l’avons exprimée lors de la présidentielle du 31 octobre 2020 », a-t-il souligné.
Les responsables du RHDP n’ont d’ailleurs pas attendu ces consignes pour sillonner leurs fiefs, notamment dans les régions du centre de la Côte d’Ivoire, davantage touchées par les violences pré et post électorales.
Le ministre de la Communication Sidi Touré s’est ainsi rendu le week-end dernier à Sakassou.
Son collègue du Commerce, Souleymane Diarassouba, était à Yamoussoukro, et celui en charge des Investissements privés, Emmanuel Essis Esmel, à Dabou, où seize personnes avaient été tuées dans des affrontements avant la présidentielle.
Même si la date des législatives n’a pas encore été fixée, pour le RHDP il faut donc occuper le terrain, signe notamment que la « désobéissance civile » lancée par l’opposition n’est pas prise à la légère.
Malgré l’amorce du dialogue politique Ouattara-Bédié, l'opposition maintient d’ailleurs officiellement son mot d’ordre, comme l’a rappelé samedi le président des jeunes du PDCI.
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