« Il me manque et je ne saurais dire pourquoi ». Voici une phrase de Guillaume Soro dans son adresse à Henri Konan Bédié hier. Disant avoir été pris d’une irrésistible envie de témoigner, Soro met en exergue les qualités humaines et politiques d’un homme dont il fut opposant déclaré lorsqu’il était Secrétaire Général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( Fesci ).
« Avec nostalgie, je médite profondément sur ma relation avec lui. Comment l’ai-je connu et comment nos relations se sont-elles au fur et à mesure améliorées, que dis-je bonifiées ? Cela mérite d’être dit, afin que les générations nouvelles en prennent de la graine », a dit Soro de prime abord. De son point de vue, il y a un problème entre les Ivoiriens et Bédié qu’ils ne comprennent pas toujours.
« Je pense que le Président Bédié est un homme d’Etat fort incompris par bon nombre puisqu’il parle peu et ne juge peut- être pas nécessaire d’en faire trop. Avare de mots, mais profond dans la moindre de ses sorties publiques, on ne l’appelle pas par hasard le Sphinx de Daoukro, car c’est un homme qui parle pour marquer l’archive et non pour distraire la galerie« , explique Guillaume Soro, après avoir ausculté Bédié.
En tout cas, pour Guillaume Soro, on ne pouvait pas comprendre Bédié lors de sa gouvernance entre 1993 et 1999, parce qu’il y avait un sentiment d’exaspération créé par un certain… Alassane Ouattara.
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