L’ONG Eloé a plaidé mardi 22 juin 2021 pour l’implication des autorités décentralisées (Mairies, préfectures, leaders communautaires et religieux) dans la promotion des droits de l’enfant en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie organisée dans le cadre de la journée de l’enfant africain célébrée le 16 juin de chaque année.
La présidente de la commission régionale des droits de l’homme du Sud-Comoé, Mme Kouadio Jocelyne, a indiqué dans son plaidoyer que les autorités décentralisées doivent mettre tous les moyens en œuvre pour l’application effective de la charte des droits et du bien-être de l’enfant africain (CADBE) en s’impliquant pleinement dans la diffusion des résolutions internationales, nationales et en garantissant leur application.
Elles devront par conséquent procéder à des campagnes de sensibilisation de masse à l’intention des parents, en vue de leur rappeler que les enfants ont des droits et que la loi leur fait obligation de les respecter et renforcer les moyens des structures d’accueil d’enfants en situation de détresse par des investissements réguliers.
Ces parents devront être encouragés à discuter sainement avec leurs enfants en âge de le comprendre des questions sérieuses telles la sexualité, les premières menstrues ( pour les filles adolescentes).
Ils devront également encourager leurs enfants à prendre conscience que l’école est un sanctuaire qu’ils doivent respecter et qui, en plus de leur assurer un meilleur avenir, les aide à se réaliser pleinement en tant que futurs adultes et à éviter les mauvaises fréquentations.
Pour Mme Kouaadio, ce plaidoyer se justifie par le nombre grandissant d’enfants en situation de rue et d’enfants maltraités, la multiplication des grossesses en milieu scolaire et l’insuffisance des politiques nationales des pays africains en faveur des enfants.
Pour la présidente exécutive de l’ONG Eloé, N’guetta N’dabla Raymonde, il s’agit d’inciter toutes les parties prenantes à mettre en ouvre toutes les résolutions prises en faveur des enfants.
Le représentant du préfet d’Aboisso, le secrétaire général 2 de la préfecture, Akoi N’Guessan Jean a réaffirmer l’engagement de l’Etat envers les enfants à travers plusieurs actions et organisation et appelé les parents à prendre leurs responsabilité dans l’éducation de leurs progénitures.
Ce plaidoyer est un pan du programme READY (Resilient, Empowered adolescent and young people) qui signifie adolescents et jeunes rendus résilients dont le but est de rendre résilient les adolescent (e)s et jeunes au sujet de leur santé et leurs droits conduit pat Alliance Côte d’Ivoire et exécuté par Eloé dans le département d’Aboisso.
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