Déboires politiques : Soro Guillaume explique comment il a tendu « la joue droite » à l’adversaire

Le ‘’prêtre-imam de Ferké’’ a encore parlé, cette semaine. Après son message aux musulmans le vendredi, Guillaume Soro a partagé une exhortation ce dimanche comme, à ses récentes habitudes.  « Acquérons du Seigneur Jésus-Christ la patience infinie qui fit de lui le plus célèbre des humains », a écrit le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire sur les réseaux sociaux.

Dans ses méditations à travers lesquelles il partage parfois sa propre vie et ses expériences, Guillaume Soro cette fois montre comment il est parvenu ou parvient à surmonter ses déboires politiques qui tendent à le jeter dans l’isolement. Sa source d’inspiration est le Christ, sa patience à supporter le mal dans un esprit de  vérité et de justice. Le chef du Parlement ivoirien indique avoir fait usage de s’agit de la patience dont il a fait preuve Christ pour supporter « l’agresseur ».

« Quand on le giflait à la joue gauche, il avait l'art de questionner patiemment l'agresseur, par amour de la vérité et de la justice. C'était sa manière de " tendre la joue droite", entendez bien, la joue symbolique de la vérité et du droit. Non par faiblesse ou lâcheté, mais par patience », a affirmé Guillaume Soro.

Et comme s’il pardonnait à ses adversaires ou bourreaux, Soro se réfère à une prière de Jésus Christ à Dieu en faveur depuis la croix où les hommes l’ont fixé, malgré l’agonie. Car il déclare : « sans cesse, le Christ intercède pour nos péchés: "Pardonne-leur Seigneur Dieu, car ils ne savent pas ce qu'ils font."... À la manière du Christ, marchons donc dans le sillage du Vrai, du Juste, du Beau et du Bien, en toutes circonstances, courageusement, comme le héros de Golgotha ! »