Désamour des pontes du FPI pour Affi : Un cadre du parti livre des preuves que cela remonte à 2001

Un cadre du Front Populaire Ivoirien (FPI) a fait des révélations sur l’origine du désamour des pontes du parti à l’égard de Pascal Affi N’guessan. Il s’agit de Jean Bonin, porte-parole d’Affi N’guessan.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, il a livré « ces signes évidents qui (de)montrent que la guerre de positionnement interne au FPI n’a pas commencé après la perte du pouvoir ». Jean Bonin a relevé en quelques points des faits qui lui permettent de faire cette conclusion.

« 1 - le SG du Parti, de 2001 à 2010, Miaka Oureto, n’a jamais participé à un meeting organisé par le Président Affi. Or, en moyenne le Pdt du FPI effectuait une semaine de tournées politiques par mois. 2 - le SGA du FPI, Akoun Laurent, n’a jamais participé à un meeting ou une tournée politique aux côtés du Pdt Affi, en 10 ans de pouvoir. 3 - Simone Gbagbo, vice-présidente du FPI, n’a jamais participé à une tournée politique pour soutenir le Pdt de son parti, Affi Nguessan, durant tout le règne de la refondation. 4 - Odette Lorougnon, SN des femmes du FPI était celle qui attaquait le Président Affi avec le plus virulence possible à l’Assemblée Nationale. On pouvait le voir lors de la retransmission des débats à la télévision sur les accords de Marcousis. 5 - Je n’ai jamais vu certains leaders de la galaxie patriotique auprès du Pdt Affi en 10 ans de pouvoir », affirme Bonin.

Le porte-parole du FPI tendance Affi N’guessan soutient alors que « le mal est profond et lointain. ». Jean Bonin explique : « En réalité, ils sont nombreux au sein de la fronde ceux qui aujourd’hui veulent donner l’impression qu’ils ont un différend idéologique ou stratégique avec le Président Pascal Affi N'guessan. En vérité, ils ne l’ont jamais, en 10 ans de pouvoir Gbagbo, porté dans leur cœur.C’est une vérité que beaucoup ignorent mais qu’il est bon de rappeler pour comprendre pourquoi le bon sens ne prévaut pas dans la résolution de la crise au FPI. Le mal est lointain et profond : jalousie, aigreur, tribalisme explique en grande partie l’attitude de certains de ceux qui combattent Affi aujourd’hui et qui n’hésitent pas à dire qu’il aille créer son parti comme l’a fait Koulibaly. »

Pour étayer davantage son propos, Jean Bonin présente le tableau suivant : « Pouvez-vous imaginer que Gbagbo, Pdt du FPI, parte en tournée politique nationale et que Abou Drahamane Sangaré, son SG, y soit absent ? Idem au PDCI pour Bedié et Guikahué, au RDR pour Ouattara et Henriette Diabaté ? Impossible. Pourtant de 2001 à 2010 c’est à cela qu’on a assisté au FPI. C’était symptomatique. Peu d’analystes politiques de l’époque y ont fait attention. Ceci explique donc cela. »