La salle Felix Houphouët-Boigny de l’Ivosep de Treichville a abrité, le mardi 04 décembre 2018, une veillée d’hommage en l’honneur de l’ex directeur général du Port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio, dont la disparition est survenue brutalement le dimanche 24 octobre dernier.
Avant qu’il ne soit conduit à sa dernière demeure, le 2e vice-président du Front populaire ivoirien chargé de la région du Guémon et du Cavally, a reçu un hommage des plus mérités, de ses ex-camarades de Parti, parents, amis et connaissances. A écouter les témoignages qui se sont succédé, feu Gossio, dont la traduction littérale en langue française n’est autre que « l’homme qui marche, marche et laisse des traces indélébiles », n’aura vraiment pas vécu inutilement. C’était un homme complet, diront ses anciens camarades, du fait de sa grandeur d’esprit, son abnégation au travail, son engagement en politique, notamment pour son parti le FPI. Il possédait également un sens de l’élévation et surtout de partage. Toutes ces vertus, ont témoigné le ministre Augustin Comoé, Konaté Navigué et l’ex-secrétaire générale adjointe du gouvernement, Christine Koffi, et la secrétaire générale du parti Mme Agnès Monnet, était parti intégrante du quotidien de l’illustre disparu.
Pour le président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’guessan, il était opportun de témoigner à la face du monde ce que représentait Gossio pour le FPI, pour la Côte d’Ivoire mais également pour tous ceux qui ont pu un jour le côtoyer. « Pour nous c’était un devoir de mémoire politique », a indiqué l’ex premier ministre ivoirien. M. Affi a egalement remercié tous les cadres du parti pour leurs témoignages, qui selon lui permettra à l’histoire de retenir ce qu’a été feu Marcel Gossio. Notons que la ministre Anne Désirée Oulotto, cadre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la Paix (Rhdp), également de la region du Cavally, était présente à cette cérémonie d’hommage.
Faut-il rappeler que Marcel Gossio fut l’un des piliers du régime Laurent Gbagbo entre 2010 et 2011. Il fut exilé au Maroc après la chute du fondateur du Front populaire ivoirien, avant de rejoindre son pays, quelques mois après la sortie de prison du président actuel du parti à la rose, Pascal Affi N’guessan. Lorsque survint la crise au sein du FPI en 2014, l’homme a préféré se ranger du côtés de la légalité représentée par le ‘’lion du Moronou’’, fraichement élu, président du conseil régional du Moronou, à l’issue des élections locales du samedi 13 octobre 2018.
»
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article