Cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de promotion et de protection des droits de l’homme (Prodef), mené conjointement par Avocats sans frontières France et l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire, vise un objectif global : « Amener les défenseurs des droits de l’homme (magistrats, avocats… et officiers de police) a, d’une part, mieux connaître le cadre juridique de protection des Ddh existants sur le plan international et à se l’approprier, d’autre part, les doter des outils et mécanismes nécessaires à la protection et à la défense des personnes vulnérables ».
A la cérémonie d’ouverture, la présidente de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire, Aimée Zébéyoux, a, dans son discours lu par Christine Kok, chef de projet d’appui et d’accès à la justice pour enfants et les victimes d’abus en Côte d’Ivoire, remercié « le peuple américain dont l’appui financier, à travers son agence Usaid, a permis d’implémenter le prodef dans notre pays ». Elle n’a pas oublié l’État de Côte d’Ivoire qui, soulignera-t-elle, « a bien voulu offrir aux défenseurs des droits de l’homme un cadre juridique réel et propice à leur protection, leur permettant ainsi d’exercer en toute quiétude ».
Représentant la présidente de la Commission nationale des droits de l’homme, Mme Touré a rappelé que la Côte d’Ivoire « est le premier pays africain à avoir adopté une loi qui promeut et protège spécifiquement les défenseurs des droits humains ». Et d’ajouter : « C’est donc un acquis que nous devons préserver en permettant aux magistrats, aux avocats, aux officiers de police judiciaire et à tous les acteurs de disposer d’outils pédagogiques de défense et protection de personnes vulnérables ». Selon elle, cet atelier doit permettre de vulgariser davantage la loi et le décret ainsi que tous les autres instruments internationaux afin que les défenseurs des droits de l’Homme se les approprient dans le processus de leur mise en œuvre.
Au cours de cet atelier de formation, les participants auront à plancher, entre autres, sur le rôle des défenseurs des droits de l’Homme dans la protection des personnes vulnérables, le cadre juridique et les instruments juridiques internationaux de promotion et de défense des droits des défenseurs des droits de l’Homme, les méthodes pédagogiques de défense et de protection des personnes vulnérables.
Présentant l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire, Kamissoko Blanc Agathe, a indiqué que la vision de celle-ci est de faire de l’accès à la justice une réalité en Côte d’Ivoire. Elle s’est appesantie sur ses missions qui sont, entre autres, établir une justice égalitaire, promouvoir des droits humains, lutter contre toutes les formes de discrimination.
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