Dans une interview accordée à un confrère ivoirien le jeudi 6 février, Ediémou Blin Jacob, le chef de l’église du Christianisme Céleste de Côte d’Ivoire invite l’ex-première dame de Côte d’Ivoire Simone Ehivet Gbagbo, a implorer la clémence du président Alassane Ouattara pour l’obtention de la liberté des militaires détenus du fait de leur implication dans la crise postélectorale de 2010-2011.
« C’est vrai, dans l’armée, on doit d’abord s’exécuter, avant de se plaindre. Mais un bon soldat doit pouvoir dire ‘’le grade ne fait pas l’homme, c’est l’homme qui fait le grade’’. Si en ces moments pareils, l’homme n’a pas pu faire le grade, et que c’est le grade qui l’a fait, il purge une peine. Dogbo Blé, Séka Séka et les autres sont en prison, mais Simone est libérée. Je t’ai déjà dit, je demande une seule chose au FPI pour que je prie mon Dieu. Il faut que le FPI reconnaisse que Ouattara est le Président de la République actuel. Gbagbo a été Président de 2000 à 2010. Leur patronne est libérée.
Que doit-elle faire ? La patronne doit faire l’effort de ‘’pleurer’’ avec Ouattara pour que ces enfants-là soient libérés. Si la patronne se met encore dans l’opposition, ça fait mal. Il n’est pas encore tard. Nous pouvons tout recommencer à zéro.
Ce sont des pères de famille. Ils ont fait des fautes sans le vouloir. Que l’ex-Première dame, Mme Simone Gbagbo, sache que ces enfants-là sont en prison à cause d’elle ». déclare-t-il. Pour le guide religieux du Christianisme céleste, ces soldats auraient dû faire preuve de retenue pendant la crise de 2010-2011.
S’agissant de la réconciliation nationale, le Révérend-pasteur Ediémou Blin Jacob soutient que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara a posé des actions pour permettre aux Ivoiriens de se réconcilier. Allusion faite aux structures dont la CDVR et la CONARIV mises en place pour la cause. Mais, dit-il, le diable empêche l’aboutissement des actions.
Quant à la présidentielle d’octobre prochain, le patron de l’église céleste de Côte d’Ivoire invite tous les désireux à l’être comme en 2010. « Mon souhait, c’est que tout le monde soit candidat comme en 2010 », conclut Ediémou Blin Jacob.
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