Les huit partis politiques représentés au sein de la Commission électorale indépendante (CEI), dont le RDR (au pouvoir), sont tombés d’accord sur un certain nombre de recommandations censées assurer une plus grande transparence dans l’organisation des futurs scrutins.
Réunis en juillet à Grand-Bassam à l’initiative de la Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire (Poeci), ils ont formulé une recommandation, non rendue publique mais directement transmise au président Alassane Ouattara et à son Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly.
Il s’agirait de mettre fin, au sein de la commission centrale de la CEI, au vote des cinq représentants de l’administration publique. Dès lors, seuls les huit représentants des partis politiques (quatre de l’opposition, quatre de la mouvance présidentielle) et les quatre représentants de la société civile devraient participer au vote des résolutions. Les partis estiment que les représentants de l’administration (dont celui du président de la République) devraient se contenter du statut d’observateur afin de permettre aux représentants de la société civile d’être les véritables arbitres en cas de désaccord entre les représentants des partis, notamment lors de l’élection du président de la CEI. Enjeu de la réforme : rendre la CEI plus indépendante vis-à-vis du pouvoir.
Avec Jeune Afrique
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