Les participants à un atelier de réflexion sur les menaces et risques à la sécurité humaine liés aux élections locales de 2023 ont formulé des recommandations en périodes pré-électorale et post-électorale, en vue d’élections locales apaisées le 02 septembre prochain.
Ledit atelier co-organisé les mercredi 21 et jeudi 22 juin 2023 à Abidjan-Cocody par le Centre national de Coordination du Mécanisme de Réponse à l’alerte précoce (CNCMR) et le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix en Côte d’Ivoire (WANEP en anglais), a réuni des représentations diplomatiques, des organisations internationales, des partis politiques, des points focaux du CNCMR et des organisations de la société civile.
En période pré-électorale, les participants ont souhaité que tout l’état civil ivoirien soit informatisé, des comités d’accueil soient créés, une brigade de contrôle soit mise en place. Ils ont demandé de rendre dynamique le site de la Commission électorale indépendante (CEI), de réformer la CEI conformément à l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, de réviser les textes régissant les élections, de rendre obligatoire la signature du code de bonne conduite et de sanctionner le non-respect de la réglementation sur l’utilisation de l’espace public.
La mise en place d’unités mobiles de distribution des cartes d’électeurs, la disponibilité des cartes en ligne, la mise à disposition gratuite de la liste électorale aux organisations de la société civile, l’interdiction du téléphone dans l’isoloir et le renforcement de la police de proximité figurent parmi ces recommandations.
A propos de la CEI, il a été demandé le retrait des partis politiques de cet organe et pour ce qui est du Conseil constitutionnel, les séminaristes ont souhaité la nomination de ses membres à vie.
Quant aux recommandations relatives à la période post-électorale, elles portent, entre autres, sur la réforme de la loi portant fonctionnement et composition du Conseil constitutionnel, la formation des candidats des candidats et des acteurs politiques.
Au cours de cet atelier, les participants ont été instruits sur les menaces et risques à la sécurité humaine liés aux élections locales. Notamment, la fraude sur la nationalité ivoirienne, la transhumance des électeurs, la contestation de la liste électorale provisoire, l’instrumentalisation de l’opinion publique nationale et internationale, la non-prise en compte des réclamations légales, la non-fiabilité de la liste électorale, le contexte sociopolitique des élections le rejet de candidatures. On compte aussi les affrontements et troubles à l’ordre public, le boycott de la suite du processus électoral, la destruction des listes affichées, le boycott de la campagne électorale, l’incivisme, la disparition des procès-verbaux de vote, la désobéissance civile, la violence de tous genres, etc.
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