L’opération militaire « tranquillité scellée » qui avait consisté à quadriller le Bounkani à travers des actions de sécurisation d’urgence et de défense, lors de la violente crise intra-communautaire de mars 2016, vient de prendre fin, a appris l’AIP jeudi, de sources sécuritaires.
Le 24 mars 2016, des violences entre bouviers peulh et agriculteurs lobi font une trentaine de morts. Un détachement de l’armée ivoirienne en provenance du Bataillon de sécurisation de l’Est (BSE) basé à Bondoukou est dépêché à Bouna. Ce détachement militaire, à la suite de combats contre dozos et autres belligérants, réussit sans trop d’efforts à mettre la ville sous contrôle pour arrêter le carnage.
Cependant, des foyers d’extrêmes tensions, signalés dans d’autres localités du Bounkani, mobilisent quelques jours plus tard, l’envoi de près de 500 hommes supplémentaires issus des régions militaires d’Abidjan, Bouaké et Daloa, tous aux ordres du Colonel Jean-Hubert Ouassénan. Ce fut donc le début de l’opération « tranquillité scellée ».
Cette opération qui s’est étendue sur un an, a concouru de façon très significative, au rétablissement de l’ordre, au retour à la quiétude et à la consolidation de la paix dans les zones ex-conflictuelles de la région. Les activités socio-économiques qui ont repris depuis lors dans le Bounkani et qui se veulent d’ailleurs très florissantes, et la libre circulation des biens et des personnes sont le témoignage de cette efficacité.
Le bataillon de sécurisation de l’Est (BSE) aux ordres du Lieutenant-Colonel Morou Ouattara, est désormais en charge d’assurer la relève, apprend-on.
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