
Revenant sur cette décision de la CADHP, le ministre soutient qu’à aucun moment celle-ci n’a demandé à l’État de Côte d’Ivoire de modifier la loi sur la CEI et aucun déséquilibre n’a été signalé par la cour. A en croire le ministre d’État, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples a fait remarquer que certaines tâches n’avaient pas été clairement exécutées dans la prise en compte de l’ordonnance du 4 mars 2020. Concernant ladite ordonnance, le président de la République a signé un texte modifiant la loi sur la Commission Électorale Indépendante (CEI), en vue de permettre l’attribution d’un siège dans cette commission aux partis de l’opposition dont la représentation au parlement est la plus significative notamment le PDCI.
Philippe Poinsot, coordonnateur résident du système des nations unies en Côte d’Ivoire, a affirmé que dans l’ensemble la loi n’a pas été remise en cause par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Selon lui , cette rencontre a permis de mieux comprendre la position du gouvernement sur cette question.
Le diplomate a aussi indiqué les diplomates accrédités en Côte d’Ivoire ont eu l’occasion "d’échanger de manière très constructive autour d’un message consensuel qui permettrait, dans un discours de dialogue large, d’aller de l’avant vers des élections apaisées". Aussi a- t- il souligné avoir pris bonne note des propositions faites par le gouvernement suite aux recommandations de la CADHP.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article