C'est une situation extrêmement gênante. Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle à Bruxelles, en Belgique, avait, dans un communiqué signé de son Secrétaire général, Dr Assoa Adou, le 26 juin 2019, interdit toute manifestation de ces partisans dans le pays qui l'héberge depuis février 2019.
Mais selon des sources sur place, en Belgique, des partisans de l'ex-président ivoirien, acquitté de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (Cpi), ont effectivement déchiré les consignes de leur leader, en manifestant bruyamment dans la capitale belge, vendredi 28 juin.
Faut-il le noter, cette manifestation était annoncée par ses organisateurs. « Les organisateurs affirment être en possession d’une autorisation des autorités Belges », avait relevé un article sur le site d’informations connectionivoirienne.net. Paco Zégbé, un organisateur de la manifestation avait appelé à la mobilisation, à travers ce message : « Toute la résistance à Bruxelles ; Car 30 € (19 650 FCfa, Ndlr) Aller/Retour ; Contactez Paco Zégbé ; Se taire pour vouloir plaire, c’est laisser faire l’arbitraire ».
C'est le deuxième communiqué de Laurent Gbagbo qui interdit ces manifestations populaires dans le royaume de Belgique, après celui du 6 février. La représentante du « Parti de Gbagbo » en France métropolitaine, Georgette Nekalo, avait, dans un communiqué, « recommand(é) vivement aux initiateurs de renoncer à l’organisation d’une marche imminente sur Bruxelles ». Elle n'a pas été écoutée. « Ensemble, renonçons aux émotions et à une révolte inutile », avait-elle souhaité.
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