Kouadio Konan Bertin (KKB) était sur le plateau de TV5 ce lundi 09 mars 2020. Il s’est prononcé, entre autres, sur l’annonce du Président Alassane Ouattara de ne pas se présenter à la présidentielle de 2020 et est revenu sur le fameux Appel de Daoukro d’Henri Konan Bédié, en 2014, assurant la présidence de 2015 à son allié d’alors Alassane Ouattara, au grand dam de ceux, qui, dans son parti, n’étaient pas d’accord avec cette décision.
Il y a quelques mois sur ce même plateau, je lui ai lancé un appel en disant qu’un chef d’état doit savoir compter au moins jusqu’à 2. En prenant cette décision, monsieur le président de la république me donne la preuve qu’il a entendu mon message. Maintenant par cette décision, d’avoir tourné une page, elle dégage un peu plus de lisibilité sur l’horizon. Je vais le dire encore aujourd’hui qu’un grand chef d’état, ce n’est pas seulement celui qui brandit un bilan. Un vrai chef d’état un grand en Côte d’Ivoire surtout, c’est celui qui va réussir à inscrire la Côte d’Ivoire dans la stabilité (…)
La culture du PDCI-RDA prévoit que le président du parti est le candidat naturel du parti. Le président Henri Konan Bédié est le candidat naturel du PDCI-RDA mais je rappelle au passage que nous avons une convention les 12 et 14 juin. C’est à cette tribune que se pose la question de candidature et je suis un militant discipliné.
Bien sûr il est inscrit les primaires de ce mode de fonctionnement. La convention a pour vocation justement par les primaires de désigner un candidat au cas où le candidat naturel ne serait pas apte à compétire.
Je le dis et je le répète par loyauté pour le président Henri Konan Bédié, je suis prêt à m’engager à ses côtés si encore il a besoin de moi au cas où il est candidat. Si pour une raison ou une autre monsieur Bédié n’est pas candidat, je l’ai dit aux militants, je suis à leur disposition je prendrai mes responsabilités.
Pas en tant que tel. Il y a eu un quiproquo, un malentendu. J’ai dû relever les gants du fait que le PDCI mon parti ait déserté la mère des batailles la présidentielle en 2015. Maintenant, nous sommes d’accord que nous devons avoir un candidat. D’ailleurs je pense que le président Bédié avec humilité a reconnu qu’il s’est trompé. Dans ces conditions, moi je suis les deux pieds dans la tradition. Chez moi en pays Baoulé, il n’y a pas un seul village où un père et un fils en conflit, on donne raison au fils.
Dans ces conditions le président Bédié étant mon père, nous avons besoin d’unité de rassemblement et de force pour aller à la reconquête du pouvoir, il est tout à fait indiqué que nous faisions la paix.
14 juin nous avons une date. C’est la date qui est prévue pour notre convention et la convention présentera aux Ivoiriens un candidat, le candidat du PDCI-RDA.
Le peuple a une aspiration profonde et ce n’est pas te thème du dernier congrès qui dira le contraire. Le thème de ce congrès disait ceci en substance : « PDCI-RDA, renouveau, rajeunissement, renaissance ». Il y a comme une volonté, une aspiration au renouveau et au rajeunissement.
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