Cissé Ibrahim Bacongo, candidat du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP), aux municipales 2018 à Koumassi, a profité du lancement de sa campagne, le dimanche 30 septembre 2018, au terrain du terminus 05, pour répondre aux accusations selon lesquelles il menacerait ses adversaires avec une arme. Ses détracteurs en ont pris pour leurs grades.
Cissé Ibrahim Bacongo, candidat du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix aux municipales 2018 à Koumassi est plus que jamais déterminé à mettre fin ragots utilisés par ses adversaires en période de campagne pour tenter de le salir. Il en a fait la démonstration, le dimanche 30 septembre 2018, au terrain du terminus 05, à Koumassi, lors du lancement de sa campagne devant de nombreuses populations.
Cissé Bacongo est revenu sur une rumeur répandue à Koumassi, selon laquelle, il détiendrait une arme pour menacer ses adversaires. « A Koumassi, la vie est rythmée par les on dit. Les on dit. On dit que Bacongo a une arme avec laquelle il menace…Est-ce que quand vous me regardez, je peux avoir une arme ? Le portrait que le député vient de donner est-il le portrait d’un gangster ? Non, je suis un homme de droit, je suis un juriste d’affaire, je suis docteur en droit, j’enseigne à l’université. », a dit le candidat du RHDP, avant d’énumérer d’autres rumeurs qui circulent à son sujet : « On dit que Bacongo veut raser le campement, il va raser le quartier Divo, il va raser le 05, ici même. Je vais raser ici, le 32, il va raser Bia Sud, il va raser Soweto, il va raser Zoe Bruno, il va raser le grand marché. Pour gérer quoi ? Pour gérer les gravats et les deux cimetières. Soyons sérieux ! ».
« On dit que c’est Bacongo qui bloque tous les projets »
Bacongo a dit au grand jour tout ce que ses adversaires racontent à son sujet. « On dit que c’est Bacongo qui bloque tous les projets et tous les travaux qui sont prévus à Koumassi. On dit que c’est Bacongo qui a fait qu’il a fait très chaud hier. C’est lui qui a fait qu’il a beaucoup plu avant-hier. Quand des travaux sont entrepris dans la commune, c’est le voisin. Vous voyez qui est le voisin ? Quand des travaux n’avancent pas, c’est Bacongo. Si malgré tout, malgré ce tableau, les gens passent par tous les moyens y compris par des tours de magie à faire accepter et admettre que Koumassi est une cité où il y a le bonheur, alors mesdames et messieurs, qu’il me soit permis de leur répondre en affirmant haut et fort, que le bonheur dont ils parlent, est un bonheur qui n’est pas partagé, mais confisqué. »
« Koumassi est associé à tout ce qui est le contraire du bonheur »
Et de poursuivre sur sa lancée. « Selon un slogan bien connu des populations de Koumassi, notre commune serait la cité du bonheur partagé. Notre cité serait la cité du bonheur partagé. Koumassi est-il vraiment la cité du bonheur partagé ? Mesdames et messieurs, en Côte d’Ivoire, et désormais dans le monde entier, grâce aux réseaux sociaux, Koumassi est associé à tout ce qui est le contraire du bonheur. Koumassi, c’est la pauvreté et la précarité, Koumassi, c’est le chômage des jeunes, en particulier des jeunes diplômés, Koumassi, ce sont les caniveaux à ciel ouvert, les caniveaux bouchés qui vomissent à longueur de journée les eaux usées. Koumassi, ce sont les odeurs suffocantes qui tuent à petit feu, Koumassi, c’est le calvaire que dis-je, c’est l’enfer des transports en commun…Koumassi, c’est l’insécurité ambiante… Il ne fait pas bon vivre à Koumassi. C’est pourquoi les populations sont victimes à Abidjan. »
« Koumassi autrement, c’est possible »
Après avoir présenté ce sombre tableau de la commune, le candidat du RHDP est convaincu que « cette situation peut changer. Koumassi autrement, c’est possible. Il faut avoir de la vision. C’est-à-dire la capacité intellectuelle, psychologique, l’élévation morale et spirituelle. L’esthétique et l’éthique pour imaginer et voir loin. Les projets d’envergure initiés au sommet de l’Etat ont besoin d’être portés et suivis dans leur mise en œuvre concrète sur le terrain. »
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article