C’est d’une voix vive que le Front populaire ivoirien (FPI) a tenu à dénoncé ce quelle appel de « Pagaille dans le procès du couple Gbagbo et Charles Blé Goudé ». Face à la presse ce jeudi 12 mai 2016 pour exprimer son ral-bol dans le procès de la honte qui se tient à l’Haye et la reprise est prévus pour ce 9 mai dernier, le partie crée par Laurent Gbagbo a tenu à dénoncé la main mise du pouvoir dans la justice.
« Le FPI est en alerte maximale…outrageusement offusqué du changement subit des règles de procédure qui porte gravement atteinte aux droits de la défense et à la prescription d’un procès public. », a fait savoir d’emblée le conférencier du jour Koné Boubacar. Selon le premier secrétaire général adjoint, porte-parole du parti, il admissible ou même décent que pour une procédure qui traite de charges particulièrement lourdes et met en jeux à la fois la liberté et l’honneur des accusés mais aussi la paix et l’avenir de tout un pays, l’accusation se permette la fantaisie d’auditionner des témoins par vidéoconférence.
D’autant qu’il existe, ajoute-t-il, des garanties et protections déjà surabondantes des témoins masqués aux voix déformées et difficilement audibles. Pour lui, cette nouvelle trouvaille ne donne aucune assurance sur l’identité du témoin et frise la manipulation. Koné Boubakar de souligner que cette violation des droits de la défense qui favorise l’accusation confirme la volonté de la Cour pénale internationale (CPI) de vouloir tout mettre en œuvre pour accabler les accusés et obtenir par tous les moyens leur condamnation.
A ce propos, il cite l’exemple du témoin P441 dont il juge le témoignage étrange et perplexe pour les naïfs qui continuaient d’accorder du crédit à l’institution judiciaire.
Au niveau national, le conférencier a regretté l’acharnement de la Justice ivoirienne sur les pro-Gbagbo. Un acharnement matérialisé par l’étrange coïncidence des calendriers entre leur procès et celui de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à La Haye. A cela ajoute-il la poursuite d’un procès, celui dit du braquage de BCEAO, dont la Banque, présumé victime dit n’avoir subi aucun préjudice.
En ce relève du cas de l’ex- Première Dame Simone EHIVET GBAGBO, déférée devant la Cour d’assises pour la 2è fois au cours de la même année judiciaire, Boubakar Koné soutient que l’objectif du régime Ouattara n’est rien d’autre que de nuire à son honneur. Enfin, le parti de Gbagbo, vigilant et déterminé se dit prêt à ne rien lâcher dans les combats à venir.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article