Le Front populaire ivoirien « demande (…) le dépôt de l'Ordonnance par devant l’Assemblée nationale en vue de sa ratification », annonce un communiqué signé du « président par intérim », Aboudramane Sangaré, deux semaines après la prise de cette présidentielle décision.
« Sous cette réserve, le Front populaire ivoirien se félicite de l’avancée notable induite par cette décision, qui s’est traduite par la libération, pour l’heure, d’une centaine de prisonniers civils dont la Première Dame Simone, Ehivet Gbagbo, les ministres Lida Kouassi et Assoa Adou, le vice-président du FPI, Tchéidé Jean-Gervais, et d’autres prisonniers dont Me Baï Patrice », encourage l’ancien parti au pouvoir.
Adoubé par Simone Gbagbo, qui n’a pas encore prononcé le nom d’Affi N’Guessan depuis sa libération, le « FPI-Sangaré » juge l’amnistie illégale, estime que la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) est « un leurre » et réclame le report des élections, dans un contexte de reconfiguration du paysage politique.
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