Pour le ministre ivoirien de la Défense, ''rien ne justifie cela'', ajoutant que ''la Côte d’Ivoire n’a jamais cherché à déstabiliser le Burkina, ça n’a pas de sens''.
''Si nous faisions cela, ce serait des milliers et des milliers de Burkinabè qui se retrouveraient ici. Ce sont des incompréhensions et j’espère qu’avec le temps, elles seront levées'', souhaite celui que ses partisans appellent Photocopie pour sa terrible ressemblance avec son aîné de chef de l'Etat, Alassane Ouattara.
Sur la question de la délimitation de la frontière entre les deux pays qui est centrale dans la politique de lutte contre le terrorisme, Tiéné Birahima Ouattara rassure que le dossier est "en cours", rappelant le traité d’amitié et de coopération avec le Burkina Faso depuis 2016.
''Si nous faisions cela, ce serait des milliers et des milliers de Burkinabè qui se retrouveraient ici. Ce sont des incompréhensions et j’espère qu’avec le temps, elles seront levées'', souhaite celui que ses partisans appellent Photocopie pour sa terrible ressemblance avec son aîné de chef de l'Etat, Alassane Ouattara.
Sur la question de la délimitation de la frontière entre les deux pays qui est centrale dans la politique de lutte contre le terrorisme, Tiéné Birahima Ouattara rassure que le dossier est "en cours", rappelant le traité d’amitié et de coopération avec le Burkina Faso depuis 2016.
''Cette année-là, nous nous étions mis d’accord avec le gouvernement de Roch Marc Christian Kaboré pour mettre en place une commission bipartite afin d’essayer de gérer cette question très sensible. Au début du mois de juillet 2024, ses membres se sont une nouvelle fois réunis à Abidjan. Cela évolue donc, mais pas aussi rapidement que nous l’aurions souhaité, malheureusement. Mais je reste convaincu de la volonté, de part et d’autre, d’arriver à une démarcation de cette frontière. Nous attendons très prochainement des retours de la part de Ouagadougou'', souligne-t-il.
Pour M. Ouattara, la menace terroriste ''existe bel et bien'', mais la situation est ''mieux maîtrisée, si on la compare à celle d’il y a deux ou trois ans'', s'empresse-t-il de nuancer.
Pour M. Ouattara, la menace terroriste ''existe bel et bien'', mais la situation est ''mieux maîtrisée, si on la compare à celle d’il y a deux ou trois ans'', s'empresse-t-il de nuancer.
''Nous effectuons une veille au quotidien pour nous assurer que les choses ne dégénèrent pas. Nous avons une frontière commune avec deux pays qui sont en proie au terrorisme, le Burkina Faso et le Mali. Ces frontières sont difficilement tenables, mais nous résistons'', admet le sécurocrate ivoirien.
''Ces pays sont engagés dans la lutte contre le terrorisme au sud de leurs territoires, près de notre frontière, ce qui signifie que nous sommes, en quelque sorte, obligés de nous barricader afin que ces terroristes mis en difficulté, principalement au Burkina Faso, ne puissent pas s’installer sur notre sol et commettre des attaques", a confié Tiéné Birahima Ouattara.
''Ces pays sont engagés dans la lutte contre le terrorisme au sud de leurs territoires, près de notre frontière, ce qui signifie que nous sommes, en quelque sorte, obligés de nous barricader afin que ces terroristes mis en difficulté, principalement au Burkina Faso, ne puissent pas s’installer sur notre sol et commettre des attaques", a confié Tiéné Birahima Ouattara.
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