Le ministre Diomandé Vagondo s'est prononcé sur l'attaque meurtrière du poste frontalier de Kafolo (extrême nord de la Côte d'Ivoire), ayant fait 12 morts et 6 blessés dans les rangs des Forces armées de Côte d'Ivoire.
Les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes ont fait l’objet d’une attaque meurtrière jeudi dernier au poste frontalier de Kafolo, faisant une dizaine de morts et plusieurs blessés.
Cette attaque a été suivie quelques heures plus tard par une autre cette fois moins sanglante, à Gbêya, une localité du département de Kaniasso.
Les deux attaques attribuées à des groupes terroristes opérant dans les régions nord du Mali et du Burkina Faso, n'ont pas encore été revendiquées.
Mais Diomandé Vagondo, ministre ivoirien de la Sécurité, se veut rassurant: « Concernant les attaques dont notre pays est l’objet depuis deux jours. Dans un premier temps, je voudrais dire qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer et je voudrais être clair là-dessus », a-t-il confié, vendredi dernier, face aux sénateurs. Le sécurocrate ivoirien assure que dès les premières heures après l’attaque de Kafolo, son homologue de la Défense a pris des mesures drastiques visant à garantir la sécurité des populations vivant dans la localité.
« La Côte d’Ivoire a les moyens de protéger sa population », rassure l’officiel ivoirien. « Toutes les dispositions sont prises pour que tous ceux qui pensent qu’avec ces actions, qu’on ne saurait qualifier et surtout justifier, ils peuvent déstabiliser la Côte d’Ivoire, tout est mis en œuvre pour que ceux-là reviennent sur terre », a-t-il prévenu. Le collaborateur du ministre Hamed Bakayoko a par ailleurs informé que le dispositif sécuritaire aux frontières ivoiriennes a été renforcé et les enquêtes se poursuivent pour identifier les auteurs de cette attaque.
«Ce qu’il faut retenir, c’est qu’à la suite de cette attaque dont les auteurs n’ont pas encore été identifiés et qui n’a pas encore été revendiquée, à la suite de cette attaque, le dispositif de protection des frontières a été renforcé. Les enquêtes continuent. Nous aurons des résultats très rapidement pour que nous puissions savoir à qui on a affaire. L’un dans l’autre, il faut savoir que l’Etat ne lésinera sur aucun moyen pour assurer la sécurité et de ses frontières et des personnes qui vivent sur notre territoire », a-t-il expliqué.
Diomandé Vagondo a par ailleurs fait savoir que l’attaque de Gbêya a été, quant à elle, l’œuvre d’orpailleurs clandestins très actifs dans le département de Kaniasso.
«C’est l’effet des orpailleurs clandestins qui pullulent dans la zone et qui voient d’un mauvais œil le déploiement des forces sur un territoire où ils veulent vaquer librement à leur sale besogne », a-t-il avoué.
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