« Nous commençons déjà à douter de l’effectivité (concernant la tenue de ce meeting) parce que jusqu’à présent encore, il y a des tentatives de nous empêcher », a dit dans un entretien à APA le député ivoirien Fofana Bassatigui, porte-parole principal du RACI.
Selon M. Fofana Bassatigui, « les demandes sont déjà faites » auprès de la mairie de Koumassi, mais « il y a des tentatives de nous refuser l’espace pour le meeting du 12 octobre 2019» prévu se tenir à la Place Inch’Allah.
« On interpelle (les autorités) parce qu’à Koumassi nous avons eu déjà le même problème », a fait observer M. Bassatigui, indiquant que le RACI avait, il y a plus d’un mois, demandé l’espace In’Challah et le jour venu, un autre espace a été donné « à la dernière minute », empêchant l’organisation du rassemblement.
Ce meeting se tient dans un contexte où l’opposition et le pouvoir tentent déjà d’emballer les électeurs, à près d’un an de l’élection présidentielle d’octobre 2020. Et ce, en vue de ratisser large pour les joutes électorales à venir.
Le RACI, un parti proche de l’ex-chef de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, fait partie de la plateforme de l’opposition dénommée Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP), dont le chef de file est le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Suite à un meeting avorté à Koumassi, le RACI a, dans le cadre de sa tournée dans le District d’Abidjan, tenu des rassemblements à Cocody, une commune huppée à l’Est d’Abidjan et à Yopougon, une cité populaire dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne.
Koumassi, visée comme point de départ des meetings du RACI dans le District d’Abidjan est à nouveau à l’ordre du jour dans le calendrier de ce parti de l’opposition. Informé, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire compte s’y impliquer.
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