La députée de Cocody 3, Yasmina Ouégnin veut rempiler pour une troisième mandature. Elle a déposé son dossier de candidature auprès des instances du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
« J’ai donc déposé mon dossier de candidature auprès des instances compétentes du PDCI-RDA, désireuse de défendre les couleurs de ma formation politique au scrutin législatif de mars prochain. Pour moi, il était juste et utile de solliciter une troisième fois, le parrainage de ce parti, si cher à mon cœur, dont je suis demeurée militante et membre du Bureau politique, surtout maintenant que la page de sa collaboration/unification avec le RHDP a définitivement été tournée. Ces législatives pourraient, de mon point de vue, offrir une excellente opportunité de redonner au Peuple de Côte d’Ivoire sa souveraineté confisquée, à travers la désignation de ses dignes représentants, à l’issue d’un scrutin que je souhaite ouvert, régulier et équitable.«
En 2016, alors que la direction de sa formation politique, le PDCI-RDA était opposée à sa candidature, la fille du directeur de protocole de feu Félix Houphouët-Boigny, avait fait fi de la décision de son parti et s’était présentée aux législatives 2016. Candidate indépendante, Yasmina Ouégnin avait battu tous ses adversaires en s’octroyant 56,86% des voix des suffrages exprimés soit 17.932 sur 31.536 votes.
Ces dernières années, la députée de Cocody 3 a œuvré à embellir sa personnalité. Yasmina Ouégnin demeure aujourd’hui l’une des femmes les plus influentes de l’arène politique ivoirienne.
L’influente membre du groupe parlementaire Vox Populi est de l’avis de certains observateurs de la scène politique ivoirienne le meilleur choix.
« Ce serait se tirer une balle dans la tête si le PDCI-RDA venait à rejeter son dossier de candidature au profit d’un autre candidat. La population ivoirienne est jeune. Elle aspire au changement de la classe politique. Et, cette jeune femme fait partie de la jeune génération de politiciens susceptibles de mettre à la retraite la vieille classe de politiciens, qui polluent depuis plus de trois décennies la vie politique », soutient Martial N’Guessan, consultant en sociologie politique.
En attendant la décision de la direction, les militants et les sympathisants du « Vieux » parti espèrent que les propos tenus la semaine derrière par Henri Konan Bédié, président du PDC-RDA, « l’objectif à rechercher dans l’analyse des candidatures est de garantir le succès du parti aux prochaines élections », seront respectés.
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