Les avocats de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne et de ses proches détenus en Côte d’Ivoire ont initié des procédures internationales et françaises contre l’Etat ivoirien en vue d’obtenir la libération de ses derniers, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Selon un communiqué de ces avocats, ces procédures internationales et françaises visent à «contraindre» les autorités ivoiriennes à « mettre en liberté» l’ensemble des requérants.
Les procédures internationales engagées par les Conseils de M. Soro et de ses proches sont entre autres, la saisine en urgence du groupe de travail sur la détention arbitraire à Genève, la saisine du rapporteur général sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression et du rapporteur spécial sur l’indépendance des juges et des avocats.
La saisine du Comité des droits de l’homme de l’Union interparlementaire (UIP) qui traite des plaintes relatives à des violations des droits de l’homme dont sont victimes des parlementaires, la saisine de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples et le dépôt d’une plainte auprès du Procureur de la République de Paris des chefs de captation illicite de la vie privée, transmission et diffusion d’un montage illicite et tentative d’escroquerie au jugement sont également des actions menées par le Conseil de M. Soro.
« Ces recours ont pour objet de faire constater également les graves violations des droits de l’homme intervenues ces derniers mois en Côte d’Ivoire attendant des institutions onusiennes et de l’Union interparlementaire que soient prises toutes résolutions, notamment, d’ouverture d’enquête de sorte qu’il soit mis un terme à ces détentions arbitraires », explique le communiqué du Conseil des avocats composé notamment de Maîtres Affoussiata Bamba, William Bourdon, Emmanuel Daoud, Charles Consigny et Robin Binsard.
Depuis décembre dernier, un mandat d’arrêt international a été lancé par la justice ivoirienne contre Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, par ailleurs, président du mouvement politique Générations et peuples solidaires (GPS) pour atteinte à l’autorité de l’État et recel de détournement de deniers publics.
Par ailleurs, depuis cette même date, plusieurs de ses proches dont des parlementaires et des élus locaux, sont incarcérés en Côte d’Ivoire pour diffusion de fausses nouvelles.
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