Le 19 juillet 2017, le juge Piotr Hofmanski qui présidait la Chambre d'appel de la Cour Pénale Internationale « CPI » avait rendu son jugement en annulant une décision de la Chambre de première instance. Il avait ordonné à cette Chambre de procéder à un nouvel examen de la question du maintien en détention ou la mise en liberté provisoire avec ou sans conditions de monsieur Laurent Gbagbo.
Sauf revirement de dernière minute des juges chargés du dossier en première Instance où l'apport de nouvelles preuves irréfutables venant des bureaux du procureur de la CPI, l'ancien Président Laurent GBAGBO devrait bénéficier d'une liberté provisoire à l'issue de l'audience de révision. Selon des sources proches du dossier, plusieurs agences immobilières ont été approchées pour trouver une résidence privée pour l'ancien Président de Côte d'Ivoire dans une banlieue environnante de la Haye non loin de la ville de Scheveningen. Nos sources précisent que les conditions de cette libération provisoire obéissent au port d'un bracelet électronique, assorties d'un contrôle judiciaire permanent et l'interdiction de rencontre de personnes présentes sur une liste que les juges lui notifieront. Hors mis ces restrictions susmentionnées, il mènera une vie normale loin des conditions de détention de la CPI.
Agé aujourd'hui de 72 ans, il ne devrait pas quitter les Pays bas, siège de la CPI où il est en jugement avec Charles Blé Goudé, ancien chef du mouvement des Jeunes patriotes pour quatre chefs de crimes contre l'humanité : meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains. Les deux hommes ont plaidé non coupable.
Le Procureur devrait boucler la présentation de ses témoins en janvier 2018, suivie de celles des victimes et enfin le plaidoyer des avocats de la défense. Le verdict ne sera pas entendu avant 2020 l'année de l'élection Présidentielle en Côte d'Ivoire.
Avec Echos-confidentiels.info
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