Le décès des prisonniers pro-Gbagbo en détention mettent en lumière leurs conditions de détention qui, à en croire certaines organisations des droits de l’homme, sont dégradantes, inhumaines. Le ministère de la Justice et des droits de l’Homme s’offusque de ces déclarations. Dans un communiqué du vendredi 30 juin 2017, Koffi Kongoué Joachim, directeur de l’administration pénitentiaire, a battu en brèche toute idée de maltraitance des pro-Gbagbo en détention.
« Le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme constate que depuis quelques temps, des associations de défense des droits de détenus produisent des déclarations tendant à faire croire qu’à l’intérieur des prisons, certains détenus, parce que supposés proches de l’ancien régime, font l’objet de discrimination et sont privés de soins médicaux.
Le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme réfute ces allégations et insinuations qui n’ont rien à voir avec la réalité, et tient à indiquer que toutes les prisons de Côte d’Ivoire sont dotées d’infirmeries avec un personnel médical qualifié. Ces infirmeries reçoivent régulièrement tous les détenus malades, sans aucune discrimination ; ceux dont l’état de santé requiert une évacuation sanitaire étant référés vers les différents centres hospitaliers du pays.
Il rappelle, en outre, que les organisations telles que le CICR, Expertise France, Secours Médical Islamique, apportent un appui aux différentes prisons, dans le domaine de la santé, de l’hygiène et de l’assainissement et ont la possibilité d’alerter l’opinion nationale et internationale sur toutes formes de discrimination envers les détenus », a écrit le Directeur de l’administration pénitentiaire Koffi, Kongoué Joachim, au nom du Garde des Sceaux, Sansan Kambilé.
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