Aussi en sa qualité de présidente de la commission Mobilisation de ce grand meeting, Marie Odette Lorougnon est allée lancer un message de remobilisation des militants du Plateau.
« Le Pdci et le Fpi sont debout pour braver l’ennemi. Nous sommes venus pour préparer un grand événement et lancer un message à toute la Côte d’Ivoire. Il fallait que la Côte d’Ivoire se retrouve au moment où elle est en train de nous échapper. C’est pourquoi, les présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se sont donné la main. Ce n’est pas cette Côte d’Ivoire que Félix Houphouët-Boigny nous a laissée. Aujourd’hui, il y a l’insécurité partout. Nos frontières sont ouvertes et tout le monde entre ou fait n’importe quoi. Les présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se sont donné la main pour sauver la Côte d’Ivoire », a-t-elle dit en présence des cadres du Pdci du Plateau notamment, Yeboué Angoua, délégué communal, Amian Antoine, secrétaire général de section nord, Mme Kokola Cécile, présidente de l’Ufpdci et Brou Gerald, coordonnateur Jpdci du Plateau. Avant d’inviter la population à venir nombreuse à ce meeting, elle a mentionné que "les palabres étaient finis".
« Les palabres, on les fait à un moment et après on s’arrête. Et c’est ce que l’ainé Bédié et son jeune frère Gbagbo ont fait. A un moment donné, le leadership doit s’arrêter. Notre Côte d’Ivoire est malade. Et nous sommes des exécutants. Ce que nos chefs disent, c’est ce que nous faisons. Et ils ont décidé que nous allions à un meeting commun. Il n’y a que ces deux enfants, Bédié et Gbagbo, qui peuvent la sauver. Nous sommes deux grands partis politiques en Côte d’Ivoire. Et je pèse bien mes mots. Après ce meeting, beaucoup de choses vont changer. Nous savons tous ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire. Mais nous ne devons pas rester en état de belligérance. Nos yeux sont ouverts. Les yeux de la communauté internationale doivent rester rivés sur la Côte d’Ivoire le jour du meeting. Nous devons leur montrer que nous pouvons aller au-delà de nos divergences. La Côte d’Ivoire nous appelle pour la sauver. Notre identité, notre nationalité demandent que nous sauvions la Côte d’Ivoire », a-t-elle conclu.
Mais la cerise sur le gâteau a été les échanges avec les militants Pdci et Fpi du Plateau.
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