Vous et votre cliente n’avez pas pris part au procès de ce jour. Qu’est-ce qui explique votre absence Nous avons toujours dit que des personnalités qui ont donné des ordres sont présentes. Pourquoi ces personnalités qui accusent madame Gbagbo ne comparaissent pas depuis 2011.
Nous demandons qu’elles viennent se faire entendre pour dire si elles ont commis des crimes. Qui leur a donné des ordres pour agir.
Le procès reprend le 28 sans vous et votre cliente ?
Nous disons que c’est l’échec de la justice ivoirienne. Cette justice montre son caractère partisan. La décision du président de la Cour ne va pas résoudre la situation. Ils ont commis des avocats d’office. Ce sont des avocats de très bonne qualité. Lorsqu’ils viendront, ils seront confrontés à deux difficultés. Première difficulté : la procédure des assises est orale. Tout le procès se fait verbalement. Il n’y pas de note. Nous sommes à près de 90% de ce procès. Après cette étape, nous passons aux plaidoiries.
Que va plaider l’avocat qui n’a pas suivi tout le début du procès pour lequel il n’y pas de notes. Pour que ces avocats maitrisent le sujet, il faut que le procès soit repris à zéro. Lorsque cela sera fait ils comprendront le problème et diront qu’il faut fait comparaitre les acteurs. Nous revenons à la case départ. J’ai l’impression qu’en Côte d’Ivoire on ne veut pas savoir ce qui s’est passé.
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