La direction du RDR (Rassemblement des républicains), le parti d’Alassane Ouattara, s’est permis de censurer des journalistes de Nord-Sud Quotidien et du Nouveau Réveil, en les empêchant de couvrir son Bureau politique, mardi dernier. Sous prétexte qu’ils n’écrivent pas ce qu’ils souhaitent lire dans les colonnes de ces journaux concernant le Rdr. L’acte aurait été posé par des badauds qu’on aurait compris. Mais venant de la direction du parti, de surcroît au pouvoir, cela a de quoi faire marrer dans un pays où ce parti prône le vivre ensemble.
Selon un journaliste joint, "tout serait parti du fait que tout simplement leurs « alliés » n’écrivent pas ce qu’ils aimeraient lire. il faut les censurer". Cela voudrait tout dire.
Cet acte gauche du parti de Ouattara confirmerait ce que disent des observateurs de la scène politique ivoirienne et hommes politiques de l’opposition. "Le Rdr donne la preuve qu’il est un pouvoir qui n’aime pas la contradiction, d’où le manque de débats politiques sur les chaînes nationales de télévision et de radio".
Ainsi, on comprend les menaces et les détentions de journalistes. Et n’eut été la levée de bouclier des hommes de média, hommes politiques et de certains députés à l’Assemblée nationale, ce pouvoir aurait imposer des lois incongrues à la presse dans le cadre de sa révision de la loi portant la presse écrite et audiovisuelle. Heureusement, le gouvernement s’est vu obligé de retirer son projet.
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