On en sait plus ou bien exactement sur l'origine des militaires qui se sont mutinés dans les premiers mois de 2017 et qui réclamaient chacun une prime de 12 millions de FCFA. Dans son interview à Jeune Afrique parue ce lundi, le Premier ministre a clairement indiqué qui sont ces mutins. Ce sont les personnes qui ont participé aux combats de la crise poste électorale de 2011, et pas forcément les militaires ex-Fafn pris en compte par les accords de Ouaga. " Nous avons vécu une tragique crise, post-électorale en 2011, et, si M. Gbagbo avait reconnu sa défaite, les choses se seraient présentées autrement. Ce refus a conduit à un affrontement à l'issue duquel, certains jeunes ont estimé qu'il devait leur être payé une prime pour ce combat qui a mis fin au régime de Gbagbo et fait respecter la vérité des urnes". Voilà qui est clair.
Mais le Premier ministre va se fourvoyer en affirmant que le problème existait avant l'arrivée de Ouattara au pouvoir. En effet, le Premier ministre affirme: "ces questions qui datent, d'avant l'arrivée du président au pouvoir, je le rappelle, n'ont pas été sur la table suffisamment tôt".
Comment est-ce possible? Puisque Ouattara est le successeur immédiat de Gbagbo, de surcroît créateur des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) qui ont combattu à son profit contre les Forces de défense et de sécurité (Fds)
Après les combats de 2011 et la chute de Gbagbo, il n'y a eu aucun autre président que autre Alassane Ouattara.
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