Au lendemain de la présentation de l’avant-projet de loi à l’Assemblée nationale par le président de la République, Alassane Ouattara, les réactions ne se sont pas fait attendre. Le Collectif des partis de l’opposition démocratique (Code) regroupant 23 partis dont le Fpi, l’’Urd, Lider, le Rpp, le Cojep, Rpc-paix, est monté au créneau hier jeudi 6 octobre 2016, au cours d’une conférence de presse à l’immeuble Carbone à Cocody.
Par la voix de son porte-parole, le Pr Bamba Moriféré, président du Rpci, le Code a égrené des critiques à l’endroit du projet de nouvelle Constitution. Ainsi, le poste de vice-président, qui serait désigné et non élu, un tiers des membres du futur Sénat choisi par le président de la République et non soumis au suffrage universel, ou encore la « suppression » de la Commission électorale indépendante (Cei), sont autant d’arguments, selon l’opposition, pour appeler au rejet de ce projet lors du référendum qui aura probablement lieu le 30 octobre prochain.
Autre critique de l’opposition, l’absence de concertation avec les partis politiques, toutes tendances confondues, pour concevoir ce texte fondateur. Les 23 partis politiques demandent ainsi à Ouattara de retirer son projet, car il est inopportun.
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