Le référendum fixé pour fin octobre, selon des confidences émanant d’un élu proche du pouvoir, pourrait se trouver sérieusement coincé. Ce, en raison des suspicions nourries autour du nouveau texte encore au laboratoire du Comité des experts commis pour l’écrire, mais également des questionnements sur l’opportunité d’une nouvelle République, qui pourrait s’ouvrir si les Ivoiriens venaient à abroger et non à modifier la Constitution d’août 2000 en vigeur.
Au sein du parlement, confie notre source, le ton monte dans les coulisses, et l’idée d’un changement de constitution déchaîne des passions. Des députés de toutes les tendances à l’hémicycle, précise la même source, sont sur la réserve, attendant de voir le texte qui sera soumis à l’assemblée nationale pour prendre délibérément positions selon les réalités propres à chacun. « Il y a une résistance dans tous les camps qu’il faut craindre. Ce n’est pas seulement au Fpi ou une affaire de Pdci ou Rdr. Les gens ne semblent pas comprendre le bien-fondé du changement de la Constitution », révèle notre interlocuteur, qui craint que le texte à venir coince déjà au niveau de l’Assemblée nationale.
Source : L’Inter
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