Dans le cadre du dialogue politique, la plateforme des
partis et groupements politiques d’opposition ont décidé de participer aux
futures élections législatives après avoir boycotté activement le scrutin
présidentiel du samedi 31 octobre dernier. Au sein de cette plateforme figure
en bonne place le Front populaire ivoirien (FPI) tendance Gbagbo ou rien (Gor).
Dans son propos liminaire lors du Conseil des ministres de
ce mercredi 30 décembre 2020, la Président de la République Alassane Ouattara
s’est réjoui de ce retour du camp de son prédécesseur Laurent Gbagbo dans le
jeu politique. En retour, le chef de l’Etat a promis œuvrer afin des mesures
d’apaisement puissent être prises.
« Je voudrais avant de
commencer le Conseil des ministres féliciter le premier ministre pour l’accord
obtenu avec les partis de l’opposition pour aller aux élections législatives au
mois de Mars lors du dialogue politique engagé à ma demande ainsi que le
ministre de l’intérieur et de la sécurité. Je félicite tous les participants aussi
bien les membres du gouvernement que les représentants des partis politiques et
de la société civile. Je crois que c’est un pas important. Oon ne peut pas tout
régler en un seul jour. Mais, le fait qu’il y ait eu un accord pour aller aux
élections législatives dans le courant du mois de mars est une bonne chose »,
s’est-il félicité.
Avant d’ajouter : «
D’ailleurs nous allons pouvoir fixer la date (des législatives) aujourd’hui
avec les propositions qui nous ont été faites par la CEI. Ceci est un élément
très important d’avoir des élections inclusives et je note que tous les partis
politiques ont indiqué leur souhait de participer à ces élections qui nous
permettra de voir le vrai paysage politique de notre pays après plus de 10 ans
d’absences de certains partis politiques ; et je suis personnellement engagé à
faire en sorte que les mesures d’apaisements puissent être pris mais dans le
cadre de la loi bien évidemment ».
A cet égard « le premier Ministre et le Ministre de la
Justice ont déjà fait des propositions. Ce sont des dossiers qui sont entre les
mains de la justice et je souhaite que tout le monde tienne compte de notre
volonté d'apaisement et de reprise du dialogue après les élections législatives
».
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