Hier dimanche 17 janvier 2021, cela fait 8 ans que Charles Blé
Goudé, en exil au Ghana, a été arrêté puis transféré à Abidjan où il a été
écroué à la Direction de la surveillance du territoire (DST). Ces moments
difficiles, l’ancien leader de l'Alliance des jeunes patriotes pour le sursaut
national s’en souvient comme si c’était hier.
« Il y a huit ans (8
ans) que la police ghanéenne me mettait aux arrêts, après avoir défoncé ma
porte à 06h tôt le matin d’un 17 janvier 2013. Déporté en Côte d’Ivoire, je
suis détenu au secret 14 mois à la DST avant d’être transféré à La Haye. Les
personnes physiques et morales de qui j’étais en droit d’attendre un soutien en
pareilles circonstances, ont plutôt enclenché une campagne de mensonges qui
tranchait avec ma triste réalité du TROU de la DST. Pendant que j’étais
enchaîné dans le coffre d’un véhicule, les mauvaises langues m’annonçaient dans
un avion qui aurait été affrété par le régime d’Abidjan », raconte le
président du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples
(Cojep) sur sa page Facebook.
Poursuivant, Charles Blé Goudé déplore notamment la
polémique qu’il y a eu sur la couleur de ses dessous qu’il portait à la DST.
« J’ai tout entendu :
"Blé Goudé n’est pas en prison, il boit du champagne avec Hamed Bakayoko,
il a fait un deal, etc.". Même lorsque des images (photos) finissent par
révéler ma souffrance à la DST, certains ont préféré spéculer sur la blancheur
de mes dessous, comme si pour prouver ma fidélité au combat, je devrais porter
des caleçons noirs », s’est-il désolé.
Qu’à cela ne tienne ! L’ancien secrétaire général de la
Fesci se veut reconnaissant vis-à-vis de ceux qui l’ont soutenu.
« Aujourd’hui 17
janvier 2021, je me souviens pour le moment. A l'endroit des ivoiriens et
africains qui m’ont soutenu, je dis merci. Ma part de vérité concoctée dans un
livre, est en cours de finition pour une parution prochaine afin que les faits
fassent taire le mensonge dans un silence sans gloire. Aujourd'hui 17 janvier
2021, je me souviens ! Un jour je dirai ma part de vérité », a-t-il
promis.
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