Première rêquete devant le Conseil constitutionnel : l’annulation de la candidature d’Alassane Ouattara.
La deuxième porte sur l’inconstitutionnalité du scrutin puisque selon ses avocats, la loi électorale aurait dû être votée au Parlement.
Enfin la troisième concerne la candidature de Guillaume Soro, l'ancien chef rebelle et ex-Premier ministre exilé en France.
« Il y a une décision de la Cour africaine des droits de l’homme qui est intervenue en date du 22 avril, rappelle maître Affoussiata Bamba-Lamine, l'avocate de Guillaume Soro. Cette décision est très claire, elle dit la chose suivante : premièrement, monsieur Guillaume Kigbafori Soro, le concernant, toute poursuite judiciaire doit être gelée ; deuxièmement, le mandat d’arrêt contre lui doit être suspendu ; troisièmement, tous ses proches qui ont été maintenus en détention depuis le 23 janvier 2019 doivent être libérés ; et enfin, l’État a 30 jours pour exécuter la décision à partir du moment où la décision lui a été signifiée. »
L’avocate poursuit : « Qu’est-ce que nous avons fait ? Nous sommes allés déposer notre candidature puisque on est complètement dans nos droits, on a déposé notre dossier. Et dès que la liste a été publiée par le Conseil constitutionnel des candidatures, la liste provisoire, nous avons fait une réclamation pour dire qu’il ne fallait pas que le Conseil constitutionnel tienne compte du fait que notre client avait été radié de la liste électorale et de la liste des candidats, puisqu’en réalité, il est de plein droit sur cette liste-là. »
Et Affoussiata Bamba-Lamine de conclure : « Le juge constitutionnel, s’il tient compte de l’arrêt de la Cour Africaine des droits de l’homme en date du 22 avril, qui est purement juridique, il doit déclarer notre client candidat à cette élection présidentielle. Pour nous, c’est très clair. »
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