En Côte d’Ivoire, l'annonce par le chef de l'Etat Alassane Ouattara de sa volonté de passer la main et de ne pas briguer un 3e mandat présidentiel suscite toujours beaucoup de réactions.
Le Front Populaire ivoirien FPI-Pro Gbagbo réagit cette fois officiellement. C'est un « non événement » selon son secrétaire général, Assoa Adou, qui estime qu’un 3e mandat aurait été inconstitutionnel
Aux côtés de ses invités des plateformes CDRP, EDS, ainsi que des partis URD, MFA et USD, Assoa Adou s’est livré durant une heure à un pilonnage en règle du bilan d’Alassane Ouattara. Le chef de l’Etat ivoirien comparé par le numéro 2 du FPI-Pro Gabgbo, à un boxeur dans les cordes, qui n’avait d’autre choix que de jeter l’éponge.
Assoa Adou est aussi revenu sur la révision constitutionnelle en cours, qui vise notamment à supprimer l’élection d’un ticket président - vice-président et à le remplacer par une simple nomination du vice-président. « Le ticket en vigueur avait l’avantage de conférer un semblant de légitimité populaire au vice-président, surtout dans l’hypothèse où il venait à succéder au président de la République ».
Assoa Adou est aussi revenu sur les opérations d’enrôlement, en vue d’obtenir la carte d’identité.
Des opérations en cours, délibérément mal organisées, selon lui, pour empêcher les Ivoiriens de s’inscrire ensuite sur les listes électorales. « Le Front populaire ivoirien demande instamment à tous les Ivoiriens d’envahir tous les centres d’enrôlement, afin d’obtenir leur carte nationale d’identité, pendant que nous nous battons ensemble pour obtenir sa gratuité ».
Le FPI-pro Gbabgo donne rendez-vous à ses militants pour un meeting commun avec ses alliés, dimanche prochain à Yamoussoukro.
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