Le professeur de médecine légale, Hélène Yapo Etté, témoin au procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé, mercredi 17 janvier 2018, a confirmé devant la chambre de première instance I présidée par le juge Cuno Tarfusser, que les autopsies des corps de personnes qui seraient tuées au cours de la crise ont révélé des impacts d’arme à feu et de projectiles qui montrent que ces personnes ont été tuées par une arme à feu et des éclats d’obus.
Le cas de la victime Kouakou Koffi François. L’examen médico-légal montre « le corps en état de putréfaction de Kouakou Koffi François, 49 ans, dix plaies causées par arme à feu, réalisant un aspect de criblage », a affirmé Pr. Hélène Yapo Etté. Ce diagnostic a été fait à partir d’un fragment métallique qui a été trouvé sous la peau du bras gauche de la victime ».
Sur ce point, le bureau du procureur de la CPI a adressé un courrier au professeur, demandant à savoir si cet effet de criblage observé sur le corps de Kouakou Koffi François peut être dû à un éclatement d’obus. « Effectivement, il y a une compatibilité avec des éclats métalliques d’un obus qui a éclaté », avait d’abord affirmé le témoin. Elle n’a fait que confirmer la réponse qu’elle avait déjà donnée au procureur de la CPI, dans laquelle elle affirme que le criblage de Kouakou présente l’effet d’une «explosion d’obus de mortier ».
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