Les ministres doivent examiner les textes à présenter aux chers d’Etat en vue d’une confédération de l’AES.
Ce vendredi 17 mai se tient à Niamey la rencontre des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des États du Sahel (AES), bloc regroupant le Mali, le Niger et le Burkina. Prenant part à la reunion, le chef de le diplomatie malienne, lechef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a souligné une vision ambitieuse pour l’avenir de ce regroupement.
Il a appelé à une «coopération renforcée» et à un développement durable, guidés par les aspirations de leurs peuples et les principes de fraternité, de solidarité, de respect mutuel, de justice et d’équité.
M. Diop a rappelé que les chefs d’État des trois pays membres ont réaffirmé leur engagement envers cette vision lors de rencontres antérieures, et travaillent avec détermination à sa concrétisation. Exprimant ses remerciements aux hauts fonctionnaires dont la réunion a précédé cette rencontre ministérielle, il a soutenu que leur travail « acharné et dévouement ont été essentiels pour préparer les projets de textes soumis à examen».
Depuis la signature de la Charte du Liptako Gourma le 16 septembre 2023, instituant l’Alliance des États du Sahel, les relations stratégiques entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont continuellement progressé, a assuré le diplomate malien, mentionnant une réunion de concertation des ministres de l’Économie et des Finances tenue le 25 novembre 2023, qui a formulé des recommandations pour favoriser le développement économique de l’alliance.
Il a également évoqué la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’AES à Bamako les 30 novembre et 1er décembre 2023, une étape décisive vers une intégration renforcée, avec une forte recommandation de réaliser une Confédération des trois pays, en vue de créer une Fédération d’États à terme. La réunion ministérielle de Ouagadougou, le 15 février 2024, a permis d’examiner en première lecture les projets de textes matérialisant cette ambition, a-t-il ajouté.
M. Diop a souligné le «dynamisme de la démarche et la force de l’engagement commun des trois pays», appelant à poursuivre cet engagement résolu. Il a mis en avant l’architecture de défense collective et d’assistance mutuelle, illustrée par la création de la Force conjointe de l’AES pour lutter contre le terrorisme, ainsi que les consultations politiques au plus haut niveau et la coordination de l’action diplomatique entre les États membres.
Insistant sur l’importance de «formaliser les avancées réalisées», M. Diop s’est dit «persuadé que cette session donnerait un « nouvel élan au processus d’intégration économique, sociale et politique».
Il a exprimé sa confiance dans les discussions constructives à venir, espérant qu’elles aboutiront à des résultats concrets ouvrant la voie à une collaboration plus étroite et plus efficace.
M. Diop a réaffirmé l’engagement indéfectible du Mali envers l’Alliance des États du Sahel et sa détermination à œuvrer de concert avec ses partenaires du Burkina Faso et du Niger pour un avenir meilleur pour tous les citoyens de la région.
Il a souligné l’enthousiasme palpable suscité par la création de l’alliance, reflet des aspirations profondes des peuples à l’unité, à la solidarité et à la coopération renforcée.
Avec la participation active de l’ensemble des acteurs, y compris la société civile, M. Diop a exprimé sa conviction que «l’Alliance des États du Sahel pourra pleinement réaliser son potentiel et construire un avenir meilleur pour tous les citoyens du Sahel».
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