La France estime qu’il faut « aller de l’avant » en Côte d’Ivoire, après la tenue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a fait savoir le nouvel ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Bellirad, appelant les leaders politiques ivoiriens au dialogue.
« Nous sommes dans un moment important de l’histoire de la Côte d’Ivoire, nous venons d’avoir des élections. Le souhait de la France, à présent, c’est d’aller de l’avant, que la Côte d’Ivoire retrouve par le dialogue, le chemin de l’apaisement, de la sérénité qui permettront à la Côte d’Ivoire de continuer sur le chemin du développement économique, comme la Côte d’Ivoire l’a fait depuis une dizaine d’années avec des taux de croissance importants”, a déclaré M. Bellirad, après avoir présenté ses lettres de créances au président ivoirien Alassane Ouattara, le vendredi 6 novembre 2020.
“La France va continuer, dans les années à venir, à travailler avec la Côte d’Ivoire”, a-t-il assuré.
Selon l’ambassadeur Jean-Christophe Bellirad, son pays entend travailler avec la Côte d’Ivoire sur la sérénité, la stabilité, la paix, ensuite sur le développement économique “qui passe par la stabilité, les projets de développement sur l’ensemble du territoire, les questions de sécurité qui sont importantes au moment où le terrorisme est proche”.
“C’est une feuille de route ambitieuse, mais la Côte d’Ivoire est un pays qui compte, qui pèse, qui a de l’influence dans la région et sur l’ensemble du continent africain. C’est le travail que le Président Macron m’a confié pour les années à venir dans ce pays qu’est la Côte d’Ivoire », a-t-il affirmé.
L’élection présidentielle ivoirienne a été sanctionné par la victoire du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27%s selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale indépendante le 3 novembre.
Les candidats de l’opposition, l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié et Affi N’guessan avaient décidé de boycotté le scrutin pour protester contre la candidature du président sortant, sans toutefois retirer formellement leurs candidatures.
Avec d’autres opposants, ces derniers ont annoncé, juste après la proclamation des résultats, la création d’un Conseil national de transition présidé par M. Bédié, qui devrait, selon eux, préparer l’organisation d’une autre élection, celle du 31 octobre étant à leur avis “nulle et de nul effet”.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article