Le président de Générations et peuples solidaires (GPS), Guillaume Soro a reçu ses avocats et la presse française le mardi 28 janvier 2020 à Paris au cours d’un déjeuner de presse.
Soro révèle que la décision de l’acquisition de la résidence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, n’est pas une décision de justice.
Selon lui, ça a été une décision politique du président Laurent Gbagbo.
« Pourquoi aujourd’hui, M. Ouattara qui a vu sa résidence payée sur les fonds du trésor, alors que ce n’est pas une décision de justice. Parce que quand votre maison est saccagée, vous allez en justice. Et c’est la justice qui décide qu’on doit vous dédommager. Ouattara n’est pas allé en justice. Ça a été une décision politique du président Laurent Gbagbo que les fonds de souveraineté servent à le dédommager. S’il y a une seule personne politique en Côte d’Ivoire qui ne peut pas parler de recel, en ce qui me concerne, c’est bien monsieur Ouattara », a fait observer le député de Ferkessédougou.
« En Côte d’Ivoire, le Premier ministre a un logement de fonction que l’Etat lui donne. Cette opération a été réalisée en 2008. Cela fait 12 ans. Ce qui voudrait dire que pour me chercher noise, M. Ouattara est remonté plus loin. Ce qui veut dire que c’est toute ma vie publique qui a été passée au scanner. Quand, en 2007, je suis nommé Premier ministre, la Côte d’Ivoire enclenchait ce qu’on appelle le processus de réunification. Vous savez que la Côte d’Ivoire a été divisée en deux, parce qu’il faut situer le contexte », a-t-il expliqué.
« Je suis nommé Premier ministre, j’arrive de Bouaké à Abidjan et je loge dans un hôtel. Le président Gbagbo m’a dit que ce n’est pas commode pour un Premier ministre de loger dans un hôtel. Je dois dire que je convenais avec lui sur cette question. On demande au gouvernement de me loger. Celui qui était ministre de la Construction, c’est l’actuel ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh, à qui vous pourrez poser la question. Le logement de fonction du Premier ministre, pour ceux qui connaissent la Côte d’Ivoire, quand vous prenez la Corniche à Cocody, il y a une grande résidence (…), a conté l’ex-rebelle.
Au cours de cet entretien, suite à son retour avorté en Côte d’Ivoire le lundi 23 décembre 2019. Guillaume Soro, candidat déclaré à la présidentielle de 2020 mais visé par un mandat d’arrêt international, a rejeté les accusations selon lesquelles il projetait d’organiser un coup d’État dans son pays. Depuis Paris où il réside depuis le lundi 23 décembre 2019, Guillaume Soro a crié à un complot qui vise à l’écarter de la présidentielle d’octobre 2020. Il a par la même occasion précisé qu’il s’organiserait pour rentrer dans son pays.
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