En dépit des fortes contestations, le Président de la République Alassane Ouattara a été réélu le samedi 31 octobre 2020 et a prêté serment le lundi 14 décembre de la même année pour un troisième mandat présidentiel consécutif.
Hier vendredi 1er janvier 2021, dans son adresse à la
nation, l’un de ses farouches opposants, Soro Kigbafori Guillaume s’est
interrogé pour savoir si les Ivoiriens doivent accepter le principe et la
jurisprudence d’un troisième mandat.
« Nous sommes venus au
syndicalisme ensuite en politique mus par l’deal du changement en profondeur de
la Côte d’Ivoire. Notre objectif demeure la construction d’une Nation forte,
assise sur les piliers de l’État de droit et d’une démocratie surgie des
entrailles du peuple. En ces temps de confusion politique, il nous faut
courageusement adopter des positions et une attitude en faveur du seul peuple
souverain de Côte d’Ivoire », a-t-il conseillé.
Puis de questionner : «
C’est pourquoi, je voudrais m’interroger avec les Ivoiriens : devons-nous
accepter le principe ou la jurisprudence d’un troisième mandat en Côte d’Ivoire
? Devons-nous nous résigner et approuver la dictature et le viol de la
Constitution au motif que nous sommes éprouvés? Devons-nous accompagner
l’actuelle forfaiture ? Sans hésitation, la réponse est NON. Je suis convaincu
que nous devons continuer à nous battre avec résilience, abnégation et
persévérance.»
A l’évidence, Soro Guillaume ne transige pas sur la question
du troisième mandat et semble toujours déterminé à donner du fil à retordre à
son ancien mentor Alassane Ouattara, qui est tout aussi un "dur à
cuire".
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