La tuerie des sept (7) femmes tuées à Abobo, le 3 mars 2001, est l’un des chefs d’accusation retenus par la Cour Pénale Internationale (CPI) contre Laurent Gbagbo. Ce mercredi 8 novembre 2017, le procureur Park a posé des questions sur cette tuerie au général Detoh Letho, qui est entendu depuis la veille par la Cour présidée par le juge Cuno Tarfusser. Selon l’Accusation, les femmes seraient tuées par des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) proches de Laurent Gbagbo, pendant la crise post-électorale.
Detoh Letho qui fut le commandant des opérations d’Abidjan à l’époque a affirmé qu’il n’est pas possible que ce soit les FDS qui aient tué ces femmes.
« Nos éléments ne sont pas sortis du camp commando, ils ne pouvaient pas le faire. Il n’a été question que ce soient des éléments des FDS qui soient partis sur le lieu de la marche. Je peux l’affirmer aujourd’hui que nos éléments étaient tous au camp commando d’Abobo, et personne ne pouvait sortir de là. Le 3 mars, aucun élément, que ce soit de façon isolé, ne pouvait être sur le lieu à Abobo », soutient de façon catégorique Detoh Letho.
Le général a indiqué que les FDS n’ont encadré une quelconque marche. Les raisons de cette impossibilité des FDS d’avoir commis ces crimes, c’est que, « notre char a été brûlé la veille à Samaké avec des bonbonnes de gaz, il y a eu des blessés. Nos éléments avaient peur de sortir du camp », a dit Detoh Letoh.
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