L’Union des anciens de la FESCI (UNA-FESCI) tient son assemblée générale constitutive depuis ce dimanche 25 novembre 2018 à la Riviera II.
C’est dans une salle bondée de monde d’un grand hôtel de la place que se tient l’Assemblée générale constitutive de l’Union des anciens de la FESCI. Dans son intervention, Eugène Djué, 2è secrétaire général de l’organisation après sa création en 1990, a rendu un vibrant hommage à tous les fondateurs de la FESCI et à ceux des leurs qui sont soit en exil soit dans les liens de détention, notamment Charles Blé Goudé en procès actuellement à la Cour pénale internationale (CPI) dans le cadre de supposés crimes contre l’humanité commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011.
« Nous ne voulons plus partir à La Haye. Nous voulons que le camarade Charles Blé Goudé vienne nous retrouver au pays car après sept années, les juges n’ont pas réussi à prouver sa culpabilité », a-t-il déclaré. Avant de se réjouir du fait que Guillaume Soro, en tant que Président de l’Assemblée nationale, reste l’ex-membre de la FESCI a avoir gravi un si haut niveau de responsabilité. « Nous espérons que le meilleur arrivera encore », a-t-il souhaité.
Désigné à l’unanimité par le collège des anciens secrétaires généraux de la FESCI comme tout nouveau président de l’UNA-FESCI, le docteur Martial Ahipeau, premier secrétaire général de la structure scolaire et estudiantine, a expliqué qu’à travers cette union, ses membres entendent créer une chaine de solidarité entre eux, encadrer la nouvelle génération et ainsi contribuer à la paix et à la réconciliation nationale.
« On a tous les partis politiques dans notre organisation. Ce qui nous réunit, c’est la réconciliation. Notre union n’a rien à voir avec une organisation politique. Nous voulons faire de nos diversités un atout pour la Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir, en présence de Karamoko Yayoro, Blé Guirao, Mian Augustin, Kamagaté Souleymane dit Soul to Soul, Karim Ouattara et bien d’autres ex-membres de la FESCI.
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