Les jours s’annoncent ténébreux pour le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. C’est ce qui ressort de la mission effectuée par des cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) auprès de leur président Henri Konan Bédié, à Paris.
Selon des sources citées par certaines presses, des cadres du PDCI ont demandé à leur chef du parti de se désolidariser de Guillaume Soro qu’ils soupçonnent de préparer un coup d’Etat. Ces cadres affirmant avoir la preuve que le président de l’Assemblée nationale était en train de préparer « un coup d’Etat avec des ex-comzones pour le mois de Septembre » ont invité le président Bédié « de ne point se laisser manipuler par Guillaume Soro ».
C’est dans cette grisaille que Soro veut se rendre à La Haye pour demander pardon à Laurent Gbagbo. Une initiative très dangereuse qui s’apparente à une épée de Damoclès qu’il agite sur la tête. Si ce n’est se jeter lui-même dans la gueule du loup, se livrer en pâture à la meute. En effet, la Cour Pénale Internationale peut saisir l’occasion de la visite pour lancer un mandat d’arrêt international et retenir Guillaume Soro.
Le procureur de la CPI a de tout le temps déclaré qu’elle mène des enquêtes dans le camp Ouattara. Et Soro, ex-secrétaire général de la rébellion armée de 2002 et ministre de la défense de Ouattara lors de la crise post-électorale de 2010-2011, est bien indiqué pour répondre des crimes commis en Côte d’Ivoire durant ces périodes.
En la matière, des sources proches de la délégation PDCI qui s’est rendue auprès de Bédié à Paris font savoir que le président Alassane Ouattara prépare un dossier pour livrer Soro Guillaume à la CPI, après avoir eu vent de la préparation d’un coup d’Etat.
1 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2017 (18:49 PM) Après avoir dit qu' il serait arrêté s'il venait en France maintenant c'est la Haye. Pauvres journaleuxParticiper à la Discussion
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