Les personnes au terrain allergique peuvent souffrir du syndrome du sapin de Noël causé par les moisissures du sapin.
Synonyme de féérie et de retrouvailles en famille pour certains, les fêtes revêtent un côté moins rose pour les personnes en proie au blues de Noël ou encore, moins connu, au syndrome du sapin de Noël. Kézako ? Cette dernière situation ne désigne pas une quelconque aversion psychologique pour les arbres décorés trônant dans le séjour mais fait référence à une vraie affection. Les personnes frappées par ce syndrome présentent les même symptômes que ceux provoqués par une allergie saisonnière tels que la toux, de l'essoufflement, une conjonctivite, des yeux irrités ou qui pleurent, le nez qui coule ou bouché...
Cette allergie aux sapins naturels, comparable à la version hivernale du rhume des foins, a déjà été décrite dans la littérature scientifique en 2011. Le Dr. Kurlandsky a signé une étude dans la revue américaine Annal of Allergy, Asthma and Immunology révélant la présence de 53 types de champignons différents sur 28 sapins de Noël analysés. Explication : la moisissure naturelle de l'arbre se développe fortement dans un environnement chauffé.
Les espèces de champignons prolifèrent alors grâce à leurs spores, des cellules de multiplication végétative. Cette croissance de micro-organismes peut favoriser alors les allergies chez les personnes au terrain respiratoire sensible. Le Figaro rapporte une autre étude de 2007 qui a analysé pendant 14 jours l'air d'une maison dans lequel trônait un sapin de Noël. Le nombre de spores au mètre cube était passé de 800 au premier jour à 5 000 au 14ème.
Les produits chimiques utilisés pour assurer une plus longue longévité du sapin pourraient aggraver les symptômes de l'allergie chez les personnes concernées, précise encore le quotidien.
Topsante.com
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