Intime et souvent taboue, la masturbation est un sujet qui ne s'invite pas facilement dans les conversations. Et pourtant, la pratiquer n'est pas toujours sans risques…
Pratiquée souvent dans le plus grand secret, la masturbation est l'un de ces petits plaisirs que l'on se fait généralement en solitaire et que l'on révèle rarement aux autres. À l'instar d'une activité sexuelle classique, elle permet au corps d'atteindre la jouissante et donc de libérer des endorphines, un opiacé naturel sécrété par l'hypothalamus et l'hypophyse, dont la fonction est de soulager le stress et d'accroître le plaisir.
Les effets bienfaisants de ces hormones naturelles proches des opiacés se font grandement ressentir contre l'angoisse, l'anxiété ou encore contre la dépression. Comme le souligne le Dr Jordan Tishler, médecin à Harvard, la masturbation soulage le stress, aide à trouver le sommeil et peut même calmer les douleurs liées aux menstruations chez les femmes en permettant au sang d'affluer vers la région pelvienne.
Chez celles-ci, cette même pratique peut aussi aider à limiter les infections urinaires, tandis que chez les sujets masculins, elle permet de prévenir le cancer de la prostate en aidant à évacuer les toxines qui s'accumulent naturellement dans le tractus urogénital. L'onanisme peut toutefois avoir aussi quelques désavantages. Il peut dans certains cas rendre accro à cette pratique si le levier de la récompense dans le cerveau se trouve trop souvent actionné de cette manière.
Autre problème, la masturbation étant par définition un acte solitaire, ceci a tendance à isoler les sujets qui s'y adonnent et ne favorise pas l'intimité avec un partenaire.
Les scientifiques de l'université de Florence ont déterminé que le sexe avant le sport est en réalité bénéfique. Totalement faux ! Le sexe avant l'activité sportive n'affecte pas votre rendement, et ce n'est pas n'importe qui qui le dit. C'est sûrement la superstition la plus ancienne du monde du sport mais un tout nouveau rapport réalisé par l'université de Florence vient de la détruire.
Selon Laura Stefani, directrice de l'étude en question, il n'existe aucune preuve scientifique de l'effet nocif des relations sexuelles sur les performances physiques. Si elle n'arrive pas à determiner avec certitude pour quelle raison cette fausse allégation continue d'être partagée dans le milieux sportif, elle rappelle néanmoins que les gens y croient depuis des années, même des siècles. Les premières traces de cette formule connue de tous datent par exemple de l'époque du philosophe Platon qui déconseillait toute activité sexuelle aux Olympiens avant les épreuves. Pour en arriver à ces conclusion, 500 documents scientifiques de différents types ont été analysés. Seulement 9 d'entre eux correspondaient réellement au sujet et ils avancent de façon surprenante que les relations sexuelles avant le sport sont en réalité bénéfiques lorsqu'elles ont lieu 10 heures avant l'activité.
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