Cette maladie qui signifie littéralement « os poreux » affecte le squelette. Elle évolue souvent silencieusement, provoquant une diminution de la densité des os et une perturbation de leur architecture interne. S'ensuit une fragilité qui rend la personne plus vulnérable aux fractures. « L'os est un tissu vivant, qui se renouvelle constamment sous l'action de nombreuses hormones (parathormone, vitamine D, cortisol, etc.), avec au premier rang les œstrogènes, explique le Pr Thierry Thomas, rhumatologue.
Régulièrement, les ostéoclastes, des cellules osseuses, détruisent l'os ancien en y creusant des lacunes, c'est ce qu'on appelle la résorption osseuse. Puis les ostéoblastes, d'autres cellules osseuses, fabriquent de l'os nouveau en comblant ces lacunes avec une matière faite de protéines, principalement le collagène. » Ce nouveau tissu osseux va ensuite se calcifier, c'est la minéralisation osseuse. Chaque année, 30 % de l'os spongieux (composant notamment du corps des vertèbres) et 8 % de l'os cortical (partie dure des os longs) viennent ainsi remplacer de l'os ancien.
Ce remodelage s'effectue spontanément par petites zones, mais dès l'âge de 30 ans, la quantité d'os nouveau qui vient remplacer l'os ancien est un peu moins importante. Résultat : au fil du temps, le capital osseux se réduit peu à peu. De plus, à la ménopause, le déficit en œstrogènes provoque une accélération de ce système de remplacement. L'os est renouvelé de plus en plus vite, accroissant encore la fragilité osseuse. Dans les années qui suivent la ménopause, la perte osseuse s'accélère.
Avec topsante.com
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